Sumac, partenaire de la Fondation, remporte 4 prix aux Think Business Banking Awards 2022

Sumac Microfinance Bank, partenaire de la Fondation Grameen Crédit Agricole, a été récompensée aux Think Business Banking Awards 2022 par quatre prix différents, un message fort sur la croissance régulière de la banque ces dernières années.

Sumac est sortie vainqueur dans le domaine du financement de l’agriculture et de l’élevage [secteur bancaire de la microfinance], pour la troisième fois, après avoir remporté le prix en 2019 et 2021. La banque a également été déclarée 2ème finaliste, meilleure banque de microfinance au Kenya. C’est la première fois que ce prix est remis à Sumac. Deux autres prix ont également été décernés dans la catégorie Banque de microfinance la plus efficace et dans la catégorie Banque de microfinance à la croissance la plus rapide au Kenya. Sumac est arrivée deuxième dans les deux catégories.

Nous sommes absolument ravis de ces prix “, a déclaré Eva Wambui Muchina, responsable du développement commercial de la banque, lors de la remise des prix. ” Cela montre la confiance que nos clients nous accordent. À partir de là, nous ne pouvons que nous améliorer chaque jour à mesure que nous améliorons la prestation de nos services à nos clients. Nous dédions ce prix à tous nos actionnaires, au conseil d’administration, à la direction et au personnel et, plus important encore, à nos clients qui ont fait de nous le numéro un. Nous vous remercions tous “.

Au fil des ans, Sumac Microfinance Bank Ltd a développé une large gamme de produits comprenant divers comptes, des produits de prêt, Forex, Trade Finance et bancassurance. En 2018, Sumac a été récompensée lors des Annual Think Business Banking Awards en tant que 2ème banque de microfinance à la croissance la plus rapide au Kenya.

En 2019, Sumac Microfinance Bank Ltd a été reconnue en tant que meilleure banque de microfinance pour le financement de l’agriculture et de l’élevage, tandis qu’en 2021, Sumac a été reconnue comme la banque de microfinance la plus efficace du pays, tout en restant en tête du financement de l’agriculture et de l’élevage.

Plus d’informations sur Sumac ici.

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Source : site SUMAC

 

La Fondation accorde 4 nouveaux prêts en Afrique subsaharienne

Au cours du premier semestre 2022, la Fondation Grameen Crédit Agricole a poursuivi ses financements en accordant quatre nouveaux prêts en Afrique subsaharienne, région dans laquelle elle compte 40 partenaires, soit 53% des partenaires financés.

Au Burkina Faso, la Fondation a accordé un nouveau prêt à l’institution de microfinance ACFIME pour un montant en monnaie locale équivalent à 457 000 euros. Créée en 1992, ACFIME (Agence Communautaire pour le Financement de la Micro Entreprise) est une institution de microfinance qui a pour vocation d’offrir des services financiers et non financiers adaptés aux promoteurs de micro et petites entreprises des zones urbaines et rurales, en particulier des femmes, afin d’améliorer leur bien-être économique et social. ACFIME contribue à combler le fossé non couvert par les grandes IMF qui interviennent sur l’ensemble du pays. A ce jour l’institution, qui gère un portefeuille de 2,3 millions d’euros, compte plus de 23 000 clients dont 90% de femmes. Seuls 9,4% de ses clients se situent en zone rurale.

En République Démocratique du Congo, la Fondation poursuit son soutien à l’institution de microfinance PAIDEK avec l’octroi d’un nouveau prêt pour un montant en USD équivalent à 550 000 euros. PAIDEK est une institution de microfinance présente principalement dans la région du Kivu où elle opère aussi bien en zone rurale qu’urbaine. L’institution participe, de par son activité, à la redynamisation de l’économie, la régression de la pauvreté et la mise en place d’un tissu économique pouvant constituer une base solide pour le développement du pays. A ce jour, PAIDEK compte près de 16 000 clients, principalement en zone urbaine. 55% de ces clients sont des femmes.

Au Niger, la Fondation poursuit également son soutien à l’institution de microfinance ACEP NE, partenaire depuis 2019, avec un nouveau un prêt en monnaie locale d’un montant équivalent à 762 000 euros. ACEP NE est une institution de microfinance créée en 2012 qui gère des prêts et des produits d’épargne destinés aux micro et petites entreprises urbaines et périurbaines rejetées par le système bancaire traditionnel. ACEP s’engage à contribuer au développement économique du Niger en favorisant le développement des petits entrepreneurs locaux. A ce jour, l’institution compte près de 4 000 emprunteurs actifs dont 30% de femmes et 71% en zone rurale.

Pour finir, en Zambie, la Fondation a accordé un nouveau prêt à l’institution de microfinance MLF Zambia d’un montant en monnaie locale équivalent à 500 000 euros. Créée en 2008, la Fondation MicroLoan Zambia est une institution de microfinance à but non lucratif. Son activité principale consiste à fournir aux femmes à faible revenu vivant dans les zones principalement rurales des provinces de l’Est, du Sud et du Centre de la Zambie des prêts commerciaux abordables et des programmes de formation. A juin 2022, l’institution compte 33 948 clients, exclusivement des femmes vivant en zone rurale.

Plus d’informations sur nos partenaires ici.

La Fondation accorde un premier prêt à Vision Fund Sénégal

La Fondation Grameen Crédit Agricole poursuit ses financements en Afrique de l’Ouest avec un premier prêt en monnaie locale équivalent à un million d’euros accordé à l’institution de microfinance Vision Fund Sénégal, sur une période de trois ans.

Vision Fund Sénégal est une institution de microfinance établie par World Vision International et dont la mission est de faciliter aux populations rurales et vulnérables l’accès à un système financier conventionnel, l’accès à des services financiers de proximité, l’opportunité de lancer ou développer des activités génératrices de revenus et, de façon générale, la possibilité d’améliorer leurs conditions de vie. Vision Fund Sénégal  cible principalement les femmes microentrepreneurs, selon la méthodologie des prêts de groupe. A ce jour, l’institution compte près de 40 000 clients dont 95 % de femmes et 86 % de clients en zone rurale, et gère un portefeuille de 9 millions d’euros.

Pour plus d’informations sur les organisations soutenues par la Fondation, cliquez ici.

La Fondation Grameen Crédit Agricole devient membre du MFC (Microfinance Center)

En mai 2022, la Fondation Grameen Crédit Agricole est devenue membre du MFC (Microfinance Center).

Le MFC est un réseau de finance sociale qui promeut l’équité, l’inclusion, l’égalité et les services responsables. Ce réseau basé en Pologne réunit plus de 100 organisations dans 36 pays d’Europe et d’Asie centrale, qui proposent ensemble des services de microfinance responsables à près de 2 000 000 de clients à faible revenu.

Le MFC est également une communauté vaste et diversifiée d’organisations qui s’intéressent à la finance sociale durable et la pratiquent. ​Ainsi, en partenariat avec ses membres – institutions de microfinance, coopératives financières, banques de financement social, investisseurs sociaux, institutions universitaires, organisations et réseaux de soutien nationaux et internationaux – le centre cherche à faire en sorte que les services financiers fonctionnent efficacement pour les personnes, les communautés et la planète en adoptant les bonnes pratiques de durabilité et normes, partage des connaissances, plaidoyer et mise en réseau dans les régions d’Europe et d’Asie centrale.

Les 29 et 30 juin derniers, le MFC a tenu sa 24ème conférence annuelle pour explorer le paysage et les opportunités d’investissement dans le domaine de la microfinance, les mises à jour importantes du secteur et les dernières approches en matière de genre, de finance verte, de défis technologiques et d’inclusion financière des réfugiés et migrants. L’événement a accueilli plus de 400 praticiens de la microfinance, décideurs politiques, experts, investisseurs, prestataires en matière de technologies de l’information ou encore donateurs de 40 pays, parmi lesquels des représentants de la Fondation.

Avec ce partenariat, la Fondation vise à développer de nouvelles synergies et à mieux impacter l’économie sociale et les investissements à impact, notamment dans les régions d’Europe de l’Est et d’Asie Centrale où le MFC intervient au travers de son réseau de partenaires.

Pour en savoir plus sur le MFC, cliquez ici.

 

La Fondation accorde un premier prêt à l’institution de microfinance Baobab au Burkina

La Fondation Grameen Crédit Agricole poursuit ses financements en Afrique de l’Ouest avec un premier prêt en monnaie locale équivalent à un 3,05 millions d’euros accordé à l’institution de microfinance Baobab au Burkina Faso.

Baobab est un groupe de services financiers présent dans huit pays sur le continent africain, dont le Burkina Faso, et dans une province de Chine. Par l’intermédiaire de ses filiales, Baobab fournit des services financiers à un demi-million de microentrepreneurs et de petites entreprises, permettant ainsi l’accès au financement à des personnes qui ne sont aujourd’hui pas accompagnées par les banques traditionnelles. Sa gamme de produits comprend des microprêts, des solutions d’épargne, des services de transaction et de banque au quotidien ainsi que des produits bancaires innovants tels que les paiements mobiles, les options «buy now, pay later» et les nano-prêts digitaux.

A ce jour, Baobab Burkina Faso compte près de 13 000 emprunteurs dont 41% de femmes.

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Retour sur la série de podcasts Banquiers Solidaires

Lancé par la Fondation Grameen Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. en 2018, Banquiers Solidaires est un programme de volontariat de compétences ouvert à tous les collaborateurs du groupe Crédit Agricole en faveur d’institutions de microfinance et d’entreprises à impact soutenues par la Fondation. Depuis 2018, ce programme a permis à plus de 30 collaborateurs d’effectuer des missions dans une vingtaine de pays, au profit de près de 30 organisations. Pour chaque mission, les Banquiers Solidaires sont présents durant une à deux semaines sur le terrain ou disponibles à distance pour apporter leur expertise aux équipes opérationnelles des institutions soutenues.

Les retours d’expérience sont très positifs pour chacune des parties. Les organisations bénéficiaires apprécient fortement l’apport d’expertises techniques pour développer leurs projets. Les managers considèrent l’engagement de leurs collaborateurs comme un véritable levier de développement des compétences. Les collaborateurs de Crédit Agricole sont fiers de participer aux projets solidaires initiés par le Groupe, de vivre une expérience humaine inédite et de valoriser leur expérience professionnelle.

C’est dans ce contexte que la Fondation Grameen Crédit Agricole et CACEIS Luxembourg ont lancé une série de podcasts qui donne la parole aux Banquiers Solidaires ayant effectué une mission, aussi bien terrain qu’à distance. Ces témoignages permettent de mieux comprendre les motivations de ces collaborateurs volontaires qui décident de sortir de leur quotidien professionnel pour partager leurs compétences et expertise.

Ces podcasts ont donné la parole à 5 Banquiers Solidaires et à la Directrice Communication et Partenariats de la Fondation qui coordonne le programme. Découvrez ou redécouvrez leurs témoignages :

  • Podcast #1 : Carolina VIGUET, Directrice Communication et Partenariats, Fondation Grameen Crédit Agricole
  • Podcast #2 : Andreas BRUNNER, Superviseur Inspection, Amundi
  • Podcast #3 : Vaselina PETROVA, Analyste normes comptables & Ali LHAF, Analyste risque de crédit, CACIB
  • Podcast #4 : Eva HOGLUND, Directrice Administrative et Financière, EFL & Anne-Sophie DELATTRE, Chargée de mission IGL BPI, Crédit Agricole SA

Plus d’informations sur Banquiers Solidaires ici.

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Résultats du premier indexe de microfinance avec 60 Decibels

La Fondation Grameen Crédit Agricole a participé en tant que co-financeur au premier indice de microfinance de 60-Decibels.

18 000 clients de 72 institutions de microfinance dans 42 pays ont été interrogés pour mesurer les résultats de la microfinance dans cinq domaines (accès aux services financiers, impact sur les entreprises, impact sur les ménages, gestion financière et résilience) afin de mieux évaluer l’impact des institutions de microfinance et de construire des benchmarks.

Si la microfinance réussit généralement à atteindre les personnes sans accès aux services financiers, à améliorer leur gestion financière et leur qualité de vie, ainsi qu’à accroître leur capacité à faire face aux chocs, les résultats en termes d’impact sur les entreprises et les ménages sont plus nuancés.

En savoir plus sur les résultats dans un article sur Forbes.com et télécharger le rapport complet sur le site de 60-Decibels.

La Fondation finance un nouveau partenaire au Kenya

La Fondation Grameen Crédit Agricole poursuit ses investissements en Afrique subsaharienne avec la signature de nouveaux partenariats, notamment au Kenya où elle compte un nouveau partenaire.

Sumac Microfinance Bank est une institution de microfinance créée en 2002 par un groupe de 14 investisseurs qui ont initialement formé un groupe d’investissement pour aider à planifier un avenir meilleur pour eux-mêmes. En 2004, l’institution a ouvert ses portes au public sous le nom de Sumac Credit Ltd avec pour mission d’autonomiser les entrepreneurs qui ne pouvaient pas répondre aux exigences de prêt strictes des banques commerciales.

L’accent que l’institution met sur le service aux entreprises est motivé par le fait que les entreprises commerciales sont l’épine dorsale de l’économie du pays. La promesse de Sumac est de toujours offrir les meilleurs services financiers aux entreprises.

La Fondation Grameen Crédit Agricole a ainsi accordé un premier prêt à Sumac, pour un montant en monnaie locale équivalent à 2 millions d’euros sur une période de deux ans. Avec ce nouveau prêt, la Fondation compte à présent 40 partenaires en Afrique subsaharienne, dont 6 au Kenya. Cela représente 53% des partenaires soutenus par la Fondation et 32% du portefeuille sous gestion.

Pour plus d’informations sur les partenaires de la Fondation, cliquez ici.

Le contexte international incite à la vigilance envers les IMF et leurs clients

Inpulse et la Fondation Grameen Crédit Agricole travaillent depuis 2020 sur l’analyse et le suivi des effets de la crise liée à la pandémie de COVID-19 sur les institutions de microfinance (IMF) dont elles sont les bailleurs de fonds. Ce suivi périodique, partagé à travers plusieurs articles[1], contribue à l’échange d’informations entre les différents acteurs du secteur.

Les conclusions exposées dans cet article font suite à la dernière étude menée au début du mois de mai 2022. Face au contexte international marqué notamment par la guerre en Ukraine, le contenu de l’enquête a été adapté pour mieux comprendre les impacts de ce conflit sur le secteur de la microfinance. Les 47 institutions qui ont répondu sont situées en Europe et Asie centrale (EAC-51%), en Afrique subsaharienne (SSA-34%), en Asie du Sud et du Sud-Est (SSEA-13%) et au Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA-2%)[2].

  1. Le risque latent lié à la COVID-19 se réduit progressivement

Comme nous le constatons de manière ininterrompue depuis un an avec la reprise économique mondiale, les conséquences majeures liées aux phases de confinement depuis le début de la pandémie de COVID-19 se sont graduellement estompées pour les IMF. Ainsi, à fin-mai 2022, la quasi-totalité des sondés fait toujours état d’une reprise des activités continue et 68% (32 IMF) indiquent même être revenus ou presque à un rythme connu avant la crise sanitaire.

La principale conséquence financière liée à la COVID-19 encore perceptible pour 30% des sondés est la persistance d’un portefeuille à risque élevé par rapport à fin 2019. Ce point demeure cependant de moins en moins prégnant alors que les opérations ont pu reprendre de manière plus ou moins stable et que les moratoires accordés sont graduellement repayés.

Cet effet est ainsi visible au niveau de l’ensemble du portefeuille d’IMF de la Fondation Grameen Crédit Agricole, où le risque de crédit (PAR30, prêts restructurés et moratoires COVID-19) est en amélioration : il était de 10% à fin mars 2022 contre 21% à décembre 2020 (la moyenne en 2019 était de 5%). Cette amélioration s’observe également sur le portefeuille des IMF financées par Inpulse, qu’il s’agisse des clients au MENA ou en Europe centrale et orientale. Dans le cas des clients de la région MENA, la détérioration de leur portefeuille a été très importante en 2020, atteignant jusqu’à 37% de leur encours de crédit, mais il s’est nettement amélioré en 2022, à 14%, avec une valeur plus proche du niveau de risque d’avant crise (10,2%). Pour les clients d’Europe centrale et orientale, ce risque de crédit était de 3,3% pour le premier trimestre de cette année, contre 8,6% en 2020, soit presque le même niveau qu’en 2019 (2,7%).

  1. Les autres évènements affectant les institutions de microfinance : l’inflation avant les conséquences de la guerre en Ukraine

Cette enquête fait nettement ressortir que, désormais, d’autres facteurs que la crise du COVID-19 ont des conséquences sur les activités de nos partenaires. Le premier, mentionné par 80% des sondés, est la recrudescence de l’inflation sur les derniers mois. Ainsi, la grande majorité des pays d’opération des interrogés sont touchés par la hausse significative des coûts de l’énergie et, dans une moindre mesure, par celle des produits agricoles. Intimement liés au début de la guerre en Ukraine, ces facteurs ont donc une portée mondiale. Nos partenaires en Afrique subsaharienne notent d’ailleurs les difficultés d’approvisionnement depuis l’étranger dans le contexte actuel et renforcent les craintes d’une crise alimentaire.

Début mai 2022, la région Europe et Asie centrale se distinguait par son exposition à d’autres difficultés économiques. Ainsi, 50% des sondés de la région indiquaient que leur pays faisait face à une hausse des taux d’intérêt, 25% relataient des tensions sur la monnaie locale (en partie résolues au moment de l’écriture de cet article), 21% soulignaient la réduction des flux de capitaux étrangers et 17% indiquaient une baisse des transferts de fonds depuis l’étranger. Les tensions monétaires apparaissent beaucoup plus fortes dans les pays d’Asie Centrale qu’en Europe. Une situation de dévaluation de la monnaie locale a été relevée par 83% des IMF d’Asie Centrale (6% pour les IMF européennes) et 50% signalent une réduction des flux de capitaux et des transferts de fonds (contre 11% et 6% respectivement pour les IMF européennes).

Enfin, précisons que quelques institutions de microfinance notent une détérioration de la situation sécuritaire dans leur pays, notamment en Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Mali, Afrique du Sud) en Asie du Sud-Est (Myanmar, Indonésie) ou en Palestine. Si ces résultats ne sont pas traités en profondeur ici, nos partenaires confirment ces enjeux et leurs incidences sur leurs activités.

  1. Des conséquences sur les IMF et leurs clients

Les facteurs macroéconomiques présentés ci-dessus affectent négativement les institutions de microfinance. Au moment de répondre à l’enquête, 50% d’entre elles indiquaient déjà ressentir leurs premiers effets, dont 65% de celles situées dans la zone ECA – bien que certaines (Lituanie, Kosovo et Bosnie-Herzégovine) n’exprimaient pas un tel ressenti. La conséquence principale jusque-là, mentionnée par 39% des IMF affectées, est la compression de leur marge financière qui s’explique en grande majorité par la hausse des coûts de financement sur les derniers mois, subie par 32% des sondés. Cette augmentation provient principalement du coût des couvertures de change sur les prêts internationaux mais également de la réduction des possibilités de couverture locale et de l’accès à des financements locaux.

« Les cotations proposées pour des financements en MDL restent trop chères » – Partenaire en Moldavie

Si cela n’est pas encore matérialisé au moment de cette enquête, des IMF indiquent également craindre dans les mois à venir une hausse de coûts non-budgétée au début de l’année.

« L’augmentation du prix du carburant agit sur les charges de l’institution. » – Partenaire au Togo

Seules quelques IMF citent la hausse du portefeuille à risque ou la baisse de la demande comme effets immédiats du contexte international. Toutefois, il s’agit d’une possibilité dans les mois à venir : 71% d’entre elles (toutes zones confondues) estiment la probabilité de détérioration élevée, bien qu’il soit encore trop tôt pour l’estimer. Et si cela devait se matérialiser, l’origine proviendrait directement des clients se retrouvant dans une situation plus difficile, notamment par une contraction de leur revenu disponible et de leur capacité de remboursement face au coût accru des denrées alimentaires et de l’énergie.

« Nous pourrions être affectés par l’impact de la situation économique sur la santé économique de nos clients » – Partenaire en Roumanie

« [Nous pourrions être affectés par] l’augmentation du coût du pain, dû au coût de l’approvisionnement en farine de blé » – Partenaire au Burkina Faso

Ainsi, même si la situation est jusque-là bien appréhendée et semble maîtrisée par nos partenaires avec des mesures adaptées, des signaux faibles de réelles difficultés à attendre sont clairement perçus. Il semble bien qu’ils annoncent un impact négatif sur leur clientèle à moyen et long terme.

Notons enfin les actions humanitaires déployées dès les premiers jours du déclenchement des hostilités par certaines IMF d’Europe centrale et de l’Est, qui participent à l’accueil ou à l’aide d’urgence de réfugiés ukrainiens (Moldavie, Lituanie, Roumanie, Kosovo).

“Avec les fonds de l’entreprise, des biens de première nécessité ont été achetés et donnés aux réfugiés. Aussi, alors que certains de nos employés ont donné de la nourriture, des vêtements ou de l’argent, d’autres, notamment des jeunes, ont décidé de devenir bénévoles. Il est intéressant de mentionner qu’au cours du dernier mois, l’institution a embauché un réfugié qui a décidé de rester plus longtemps en Moldavie au sein de notre équipe informatique.” – Partenaire en Moldavie

[1] Articles disponibles ici : //www.gca-foundation.org/observatoire-covid-19/ et //www.inpulse.coop/news-and-media/

[2] Nombre d’IMF répondantes par région : EAC : 24 IMF ; SSA 16 IMF ; SSEA 6 IMF ; MENA : 1 IMF.

Le projet de la Fondation sur l’innovation en matière d’adaptation approuvé

La Fondation Grameen Crédit Agricole est heureuse d’annoncer que le projet GEF “Indicateurs et cadre pour l’adaptation au changement climatique et le financement de la conservation de la biodiversité pour les petits exploitants et les communautés rurales : mobiliser des financements privés et publics : //www.thegef.org/projects-operations /projects/11001” vient d’être approuvé.

Le projet vise à favoriser et intensifier l’adaptation au changement climatique pour les plus vulnérables, grâce à l’offre de formations, de technologies et de financements adaptés. Pour soutenir la mise en place d’une transformation pérenne et évolutive, une partie du projet sera développé par la Fondation, en partenariat avec l’Institut JuST (identifié en tant que “CBIFI” dans le document de projet), une organisation à but non lucratif, basée sur les membres, visant à orienter le développement du marché vers la finance positive inclusive, la biodiversité et le changement climatique.

La Fondation est fière de s’associer avec l’IFAD pour la mise en œuvre du projet. Elle considère en effet ce projet comme une opportunité de renforcer sa stratégie en matière d’adaptation au changement climatique, de finance verte et de financement de l’agriculture, avec un accent particulier sur les petits exploitants agricoles.

Plus d’informations sur le GEF ici.