Encouraging MFIs to work with refugees: Four lessons learned from Uganda

Photo credit:  Didier Gentilhomme

Par Micol Pistelli, HCR et Philippe Guichandut, Fondation Grameen Crédit Agricole

  • Micol Pistelli est responsable de l’inclusion financière au HCR.
  • Philippe Guichandut est secrétaire général de la Fondation Grameen Crédit Agricole.

Avec plus de 1,7 million de réfugiés et de demandeurs d’asile à l’intérieur de ses frontières, l’Ouganda accueille la plus grande population de réfugiés en Afrique et la cinquième au monde. Bien que le pays dispose d’un cadre réglementaire progressiste et favorable à l’inclusion socio-économique des personnes déplacées, les réfugiés se heurtent encore à des obstacles dans l’accès aux prêts aux entreprises et à d’autres services financiers et non financiers.  Pour les institutions de microfinance (IMF), leur compréhension limitée des conditions socio-économiques des réfugiés représente un défi majeur qui les conduit souvent à les considérer comme des personnes de passage, dépendantes de l’aide humanitaire et dépourvues de documents fiables.

Pour contribuer à résoudre ces problèmes, il y a cinq ans, le SIDA (la coopération Suédoise), le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et la Fondation Grameen Crédit Agricole ont lancé un programme de financement mixte (blended finance en anglais) en Ouganda, le premier du genre, en s’appuyant sur les résultats d’une étude de marché réalisée un an plus tôt. L’approche caractéristique du programme combinait les contributions des donateurs et le capital des investisseurs dans le contexte des réfugiés. Il comprenait une subvention du Sida pour l’assistance technique et le soutien opérationnel, un soutien technique et logistique du HCR et un financement par l’emprunt de la Fondation Grameen Credit Agricole pour répondre aux besoins de liquidités des IMF qui prêtent aux réfugiés, ainsi qu’une supervision de l’assistance technique.

Quelques enseignements clés tirés de ce programme fructueux

Malgré un lancement dans des conditions difficiles – le COVID-19 a été suivi par des confinements stricts et des réductions des rations alimentaires qui ont exacerbé les vulnérabilités des réfugiés – le programme a atteint des taux de remboursement élevés, montrant que les réfugiés sont des emprunteurs fiables. Avec plus de 130 000 clients à la fois réfugiés et issus des communautés d’accueil, la qualité du portefeuille (PAR 30) n’a pas montré de différences majeures entre les deux groupes.

Photo credit:  Didier Gentilhomme

Les taux ont varié d’un maximum de 11 % pendant les périodes difficiles à un minimum de 3 % à ce jour, les taux pour les réfugiés étant parfois encore plus bas. De plus, les agences situées dans les camps de réfugiés sont devenues pérennes au même rythme que celles implantées dans d’autres localités.

Ces résultats positifs permettent de tirer des enseignements précieux pour la structuration des programmes de financement mixte à destination des réfugiés.

  1.  Les garanties de prêts ne sont pas la solution

Sur les marchés où les populations déplacées sont nombreuses, les garanties de portefeuille de prêts – qui offrent une protection contre les pertes potentielles – sont souvent le mécanisme privilégié par les banques de développement et les bailleurs de fonds pour encourager les IMF à prêter aux réfugiés, et c’est une option que nous avons envisagée avant de lancer notre programme en Ouganda. Cependant, nous avons décidé de ne pas adopter cette approche pour deux raisons :

  1. Les premières données de Kiva, datant d’il y a six ans, ont montré que les personnes déplacées de force étaient aussi solvables que les nationaux
  2. Nous craignions que les garanties n’incitent les IMF à assouplir leurs évaluations de crédit en faveur de l’expansion du marché, ce qui  pourrait avoir des conséquences financières négatives pour les réfugiés et les clients des communautés d’accueil.

Bien qu’attrayantes pour les IMF, les garanties peuvent avoir des conséquences inattendues pour les clients. Si les IMF assouplissent les évaluations de crédit, les taux de défaut des clients risquent d’augmenter. Les réfugiés peuvent contracter des prêts inabordables, créant des cycles de surendettement et d’instabilité financière et endommageant leurs historiques de crédit. Des taux de défaut plus élevés peuvent également renforcer l’idée que les réfugiés sont des clients intrinsèquement risqués, ce qui limite l’accès futur aux prêts et justifie la nécessité d’imposer de nouveaux systèmes de garantie, créant ainsi un cercle vicieux. En outre, les garanties de prêt peuvent fausser le paysage financier en favorisant les grandes IMF, qui ont tendance à pouvoir y accéder, plutôt que de favoriser un environnement plus inclusif.

Les résultats de notre programme et les taux de remboursement élevés suggèrent que les garanties de prêt n’étaient pas nécessaires. Les programmes de financement mixte devraient plutôt se concentrer sur des incitations adaptées au marché, ce qui nous amène à l’enseignement suivant.

  1. Mettre en place des mesures d’incitation favorables au marché

Les mesures incitatives favorables au marché visent à encourager l’engagement des IMF auprès des clients réfugiés. Elles peuvent aider les IMF à surmonter les difficultés logistiques liées à leur activité dans les camps de réfugiés et à explorer des solutions innovantes, telles que les services bancaires mobiles et les prêts numériques, qui sont particulièrement utiles dans les zones reculées. En Ouganda, proposer des formations s’est révélé important , car le succès du programme dépendait du renforcement de la capacité des IMF à servir efficacement les clients réfugiés.

Les mesures d’incitation favorables au marché prévues dans notre programme comprenaient un financement destiné à couvrir une partie des coûts pour :

  • L’établissement de succursales dans les zones d’installation de réfugiés;
  • L’achat d’équipements;
  • Le développement de produits financiers numériques;
  • La production de matériel de marketing, tel que des brochures et des dépliants dans la langue des réfugiés;
  • La formation afin d’améliorer la compréhension du personnel sur les défis uniques des réfugiés.

     3. Les données sur les besoins, les comportements et les aspirations des clients sont essentielles

Un autre facteur déterminant dans le succès du programme a été l’évaluation initiale du marché réalisée il y a six ans, ainsi que les études ultérieures réalisées par les IMF participantes, VisionFund et Ugafode.

L’évaluation par VisionFund de 6 700 réfugiés membres de groupes d’épargne existants a révélé que ces communautés possédaient une capacité financière suffisante pour être des clients fiables, ayant accès aux marchés quotidiens et hebdomadaires dans les camps, à une bonne couverture réseau, à des agents de mobile money et à des groupes d’entrepreneurs. L’évaluation du marché a également montré que le “risque de fuite” des réfugiés était largement surestimé. La plupart des réfugiés n’avaient pas l’intention de retourner dans leur pays d’origine ou de s’installer ailleurs, et cherchaient avant tout à atteindre l’indépendance économique. Notre programme a confirmé cette conclusion, puisque les quelques cas de réinstallation n’ont pas eu d’impact significatif sur la qualité du portefeuille.

Ces études ont fourni des informations essentielles sur les comportements et les aspirations financières des réfugiés en Ouganda, révélant qu’il n’était pas nécessaire de développer des produits financiers spécifiques aux réfugiés. Les IMF devaient plutôt adapter leurs produits et procédures existants pour les rendre plus accessibles aux réfugiés.

  1. Les produits existants peuvent être rendus plus accessibles aux réfugiés

Bien que le programme n’ait pas mis en évidence le besoin de produits dédiés aux réfugiés, certaines modifications ont été nécessaires pour rendre les produits existants plus accessibles :

  • Ajustement des politiques et procédures internes afin d’accepter les cartes d’identité des réfugiés dans le cadre de la conformité KYC
  • Mise à jour des systèmes d’information de gestion (SIG) pour assurer le suivi du segment des réfugiés
  • Flexibilité accrue en termes d’exigences en matière de garanties
  • Formation du personnel de première ligne sur la manière d’étendre les services à ce nouveau segment

VisionFund a introduit le produit FAST (Finance Accelerating Savings Groups Transformation), qui fournit des prêts à des groupes d’épargne sans exiger de garantie traditionnelle. Au lieu de cela, l’épargne collective des groupes a été utilisée comme garantie, rendant le produit plus accessible aux réfugiés. De même, UGAFODE a adapté ses produits de prêt, tels que le « Smart Woman Loan » et le « VSLA Loan », pour offrir des garanties flexibles, ce qui a aidé les réfugiés, en particulier les femmes, à accéder aux services financiers.

L’étude de marché initiale a également souligné l’importance des services non financiers, tels que la formation à l’éducation financière, la finance numérique et le développement des entreprises, pour les réfugiés ayant une expérience limitée des systèmes financiers formels. Ces services ont été fournis en partenariat avec des ONG et des organisations locales de réfugiés.

Collaborer pour que les IMF soient prêts à accueillir des réfugiés

En nous appuyant sur notre expérience en Ouganda, nous affirmons que les garanties ne devraient pas être le principal moyen d’inciter les IMF à servir les réfugiés. Si les garanties peuvent être utiles pour cibler des sous-segments spécifiques, tels que les PME ou les start-ups sur des marchés plus risqués, qu’elles soient ou non gérées par des réfugiés, une approche différente est nécessaire pour rendre les IMF “prêtes pour les réfugiés”.

 À cette fin, les bailleurs de fonds, les banques de développement, les agences humanitaires et les investisseurs devraient collaborer pour créer des systèmes de financement mixte qui privilégient la compréhension des conditions socio-économiques des réfugiés. Ces programmes devraient fournir des incitations favorables au marché en soutenant les études de marché et en couvrant une partie des coûts opérationnels initiaux des IMF liés à la fourniture de services aux réfugiés.

Les IMF partenaires de notre programme continuent d’étendre leur portée auprès des réfugiés et des communautés d’accueil. Nous espérons mener une étude d’impact sur les résultats financiers pour la population cible au-delà des résultats présentés dans ce blog.

 

 

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Pour en savoir plus :

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) est mandatée par les Nations Unies pour coordonner l’action internationale en faveur de la protection des réfugiés. L’organisation fournit de l’aide de première nécessité, contribue à la garantie de droits fondamentaux et développe des solutions visant le bien-être de ses populations cibles. L’UNHCR travaille dans 128 pays au nom de 74.1 millions de personnes.
//www.unhcr.org/ / @Refugees

L’Agence Suédoise de Développement International (Sida) est un opérateur travaillant au nom du parlement et du gouvernement suédois et ayant pour mission la réduction de la pauvreté dans le monde. A travers ses actions et en coopération avec d’autres acteurs, elle contribue à la mise en place de la politique Suédoise pour le développement international. L’Agence est présente dans 35 pays en Afrique, Asie, Europe et Amérique Latine.
www.sida.se / @Sida

 

 

 

                                                                                                                                                                                           

 

 

Mirgul Bolotalieva: From entrepreneurship to Paralympic challenge, an inspiring story

Mirgul Bolotalieva, entrepreneure et athlète paralympique, incarne l’impact positif de la finance inclusive : il permet de libérer le potentiel de ceux qui rêvent de se dépasser. Grâce à un prêt d’Oxus Kyrgyzstan, partenaire de la Fondation Grameen Crédit Agricole depuis 2017, Mirgul a pu fonder Clothing Master, un atelier de couture novateur à Bichkek. Ce premier financement lui a permis de financer des équipements modernes et transformer son activité en entreprise florissante, doublant ses capacités et embauchant des personnes en situation de handicap.

Le microprêt a également été un catalyseur de motivation pour Mirgul, qui, au-delà de l’entrepreneuriat, a choisi de se lancer comme  athlète haltérophile paralympique. En seulement quatre ans, elle est parvenue à représenter son pays aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 en atteignant la finale. Ce parcours, nourri par l’accès au financement et la détermination, prouve que le microcrédit offre bien plus qu’une aide financière : il inspire la confiance, soutient les ambitions personnelles et ouvre des perspectives durables.

L’histoire inspirante de Mirgul Bolotalieva montre ainsi que la finance inclusive et l’entrepreneuriat peuvent transformer des vies en créant des opportunités concrètes. Soutenue par Oxus Kyrgyzstan, elle a non seulement développé son entreprise, mais également démontré qu’avec le bon appui, il est possible de relever des défis impressionnants et de briller sur la scène internationale.

2024 Impact Finance Barometer Published


La Fondation a contribué et soutenu en tant que partenaire, à la quatrième édition du Baromètre de la Finance à Impact, dévoilé lors du 16e Forum Mondial 3Zéros le 17 septembre 2022, en présence d’Edouard Sers, directeur Risques et Impact de la Fondation.

Cette publication offre les dernières tendances et chiffres clés du secteur de l’investissement à impact et de l’inclusion financière, et donne à voir des exemples concrets de ses capacités opératoires à l’échelle du globe. Coordonné par Convergences, ce baromètre de la finance à impact 2024 est le résultat d’un travail collectif regroupant les contributions de plusieurs structures : Ring Capital, Taméo, FAIR, ATLAS, e-MFP, Institut innovation & entrepreneuriat d’HEC, CERISE+SPTF et Green Finance.

Dans le cadre de ce dossier spécial intitulé “La finance à impact, un levier d’une transition juste et inclusive”, la Fondation a proposé un article dévoilant les initiatives innovantes face aux risques sociopolitiques en inclusion financière d’Afrique de l’Ouest et centrale, recueillies lors d’un atelier organisé à la Semaine Africaine de la Microfinance en Octobre 2023.

Edouard Sers et d’autres intervenants ont participé à une table ronde. Ils se sont interrogés sur plusieurs questions centrales et ont partagé leurs expériences:

Comment intégrer les risques sociopolitiques en inclusion financière ? ESS et financement en France : pourquoi est-il si difficile de trouver des fonds ? Comment s’assurer que la performance sociale soit au cœur de toute activité de financement ?
Comment informer et engager les investisseurs à impact dans les secteurs clés.

 

Télécharger le Baromètre en cliquant ici.

 

 

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Source : Convergences

 

Grameen Crédit Agricole Foundation joins JuST Institute

La Fondation Grameen Crédit Agricole a annoncé son adhésion au JuST Institute au 1er semestre 2024, marquant un engagement accru en faveur de l’entrepreneuriat et de l’agriculture durable. La Fondation se concentre sur la promotion de l’entrepreneuriat, en particulier parmi les femmes, et le soutien aux petits exploitants agricoles pour faire face à la transformation numérique et au changement climatique, grâce à une finance inclusive.

Le JuST Institute est une organisation indépendante à but non lucratif dédiée à la promotion du climat, de la biodiversité et de la finance inclusive. Il développe des méthodes innovantes et fournit des services pour intégrer les investissements et renforcer les capacités, soutenant ainsi les petits agriculteurs et les communautés rurales.

Cette collaboration vise à renforcer les connaissances et compétences en matière de biodiversité et d’adaptation au climat. La Fondation Grameen Crédit Agricole et le JuST Institute travailleront ensemble pour offrir des solutions innovantes et durables, en assurant que personne ne soit laissé pour compte dans la transition vers un avenir plus respectueux de l’environnement.

La Fondation s’engage à promouvoir l’esprit d’entreprise, en particulier chez les femmes, et à aider les petits exploitants agricoles à relever les défis de la transformation numérique et de l’adaptation au changement climatique, par le biais de la finance inclusive. Nous nous réjouissons de coopérer avec le Just Institute et ses membres actuels et futurs, afin de renforcer nos connaissances et compétences en matière de biodiversité et d’adaptation au changement climatique pour mieux servir nos partenaires.

Véronique Faujour, Déléguée Général de la Fondation Grameen Crédit Agricole

Increased support from VisionFund International

Partenariat renforcé avec VisionFund INternational

VISION FUND SENEGAL ©Philippe Lissac/GODONG pour la Fondation Grameen Credit agricole

La Fondation Grameen Crédit Agricole a récemment accordé un prêt de 3 millions d’euros à la holding VisionFund International,  l’organe central du réseau VisionFund spécialisé en microfinance. Ce soutien s’inscrit dans le cadre d’une collaboration de longue date, déjà 10 ans que la Fondation soutient VisionFund.

Avec une exposition totale d’environ 10 millions d’euros répartie sur huit entités, VisionFund devient ainsi le premier partenaire mondial de la Fondation. Cette coopération vise à développer des produits financiers adaptés aux femmes entrepreneures, notamment dans le secteur agricole, notamment celles confrontées aux défis du changement climatique.

Les objectifs de ce partenariat incluent également la mesure de l’impact et de l’efficacité des initiatives de protection contre la pauvreté. En outre, la Fondation continuera à soutenir les efforts de VisionFund en Afrique sub-saharienne et appuiera l’ouverture d’une nouvelle entité en Ukraine.

Cette initiative marque une étape importante dans l’engagement de la Fondation Grameen Crédit Agricole pour le développement économique et social à travers le monde.

Publication of the 2023 Integrated Report

L’édition 2023 du rapport intégré de la Fondation vient d’être publiée, vous pouvez désormais découvrir les temps forts de l’année en mots et en images :

Au 31 décembre 2023, la Fondation gérait 82 M€ d’encours en faveur de 72 institutions de microfinance et 10 entreprises sociales dans 36 pays. L’entrepreneuriat des femmes et le développement des économies rurales restent au cœur de son action : 78% des 11,2 millions de bénéficiaires sont des femmes et 91% vivent en zone rurale.

Nos ambitions s’inscrivent dans un environnement marqué par le changement climatique et le boom du digital. La Fondation prend aussi en compte la situation géopolitique des pays
dans lesquels elle intervient.

Télécharger le Rapport 

The SSNUP program supports Agronomika Finance corporation in the Philippines

Le programme SSNUP :

Coordonné par ADA, le programme SSNUP vise à stimuler la productivité des petits exploitants agricoles en Asie, en Afrique et en Amérique latine en améliorant la gestion des risques et en développant des chaînes de valeur agricoles durables. Financé par le Luxembourg, la Suisse et le Liechtenstein, le programme vise à améliorer les conditions de vie et la sécurité alimentaire de plus de 10 millions de petits producteurs. La Fondation Grameen Crédit Agricole fait partie des investisseurs d’impact qui mettent en œuvre le projet.

Un projet agricole à fort impact aux Philippines :

L’agriculture est un élément crucial de l’économie philippine, employant 24 % de la main-d’œuvre et contribuant à hauteur de 8,9 % au PIB en 2022. Malgré son importance, le secteur est confronté à des défis importants liés au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Ce projet vise à relever ces défis en apportant une stabilité financière et un soutien aux petits exploitants agricoles qui cultivent des produits tels que l’aubergine, le haricot, le gombo, la courge, la carotte, le chou-fleur, le chou, le poivron, le concombre, la tomate, l’oignon et la laitue.

Agronomika, est une institution financière créé par Kennemer en 2016, partenaire de la Fondation, pour faciliter l’accès des petits producteurs au financement. Avec un portefeuille de 3,4 millions d’euros, Agronomika sert plus de 1 000 clients et propose des produits tels que les prêts à l’établissement agricole et les prêts aux micro et petites entreprises. Ce nouveau projet élargira sa portée et son impact, en se concentrant sur les besoins spécifiques des petits exploitants agricoles.

Agronomika a reçu une subvention du SSNUP, qui permettra de mettre en place un nouveau produit de prêt conçu pour les petits exploitants agricoles et d’assurer une formation pour garantir une mise en œuvre réussie. Le projet met fortement l’accent sur l’intégration des femmes et vise à ce qu’au moins 80 % des bénéficiaires soient des femmes.

En donnant aux petits exploitants agricoles de meilleurs outils financiers et de meilleures connaissances, ce projet vise à améliorer leur productivité, leur résilience et leurs moyens de subsistance en général, contribuant ainsi à un secteur agricole plus durable et plus inclusif aux Philippines.

La dernière visite du programme d’inclusion financière pour les réfugiés en Ouganda

Philippe Guichandut est récemment parti en mission en Ouganda pour évaluer le programme d’inclusion financière pour les réfugiés mis en œuvre en partenariat avec UGAFODE.

Un programme d’inclusion financière pour les réfugiés :

Avec l’Agence suédoise de coopération pour le développement international (SIDA)* et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR)*, la Fondation avait lancé un programme visant à promouvoir l’accès à des services financiers et non financiers pour les réfugiés et les communautés d’accueil en Ouganda. Le programme a fournit un financement sous forme de dette et une assistance technique à des prestataires de services financiers choisis, ce qui leur permettra d’élargir leurs opérations de prêt et l’accès à la formation à l’entrepreneuriat et aux connaissances financières élémentaires à plus de 100 000 réfugiés et communautés hôtes, dont 75% de femmes.

Ce programme s’est terminé en octobre 2023.

UGAFODE un partenaire clé :

Depuis sa création en 1994, UGAFODE mobilise des ressources pour fournir des services financiers primaires abordables à ses clients. La mission d’UGAFODE est de transformer les conditions de vie des Ougandais, sur le plan économique et social. L’institution a joué un rôle crucial dans la réussite du programme, démontrant une expertise avérée dans la fourniture de services financiers aux réfugiés.

En savoir plus sur le programme Inclusion Financière des Réfugiés.

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Pour en savoir plus

*L’Agence Suédoise de Développement International (Sida) est un opérateur travaillant au nom du parlement et du gouvernement suédois et ayant pour mission la réduction de la pauvreté dans le monde. A travers ses actions et en coopération avec d’autres acteurs, elle contribue à la mise en place de la politique Suédoise pour le développement international. L’Agence est présente dans 46 pays en Afrique, Asie, Europe et Amérique Latine.
www.sida.se / @Sida

*Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) est mandatée par les Nations Unies pour coordonner l’action internationale en faveur de la protection des réfugiés. L’organisation fournit de l’aide de première nécessité, contribue à la garantie de droits fondamentaux et développe des solutions visant le bien-être de ses populations cibles. L’UNHCR travaille dans 135 pays au nom de 108,4 millions de personnes.
//www.unhcr.org/ @Refugees

Deux banquiers solidaires au Bénin

 

 

La Fondation et Crédit Agricole S.A. ont lancé en 2018 le programme Banquiers Solidaires, un dispositif de volontariat de compétences accessible à tous les collaborateurs du groupe  Crédit Agricole. Ce programme d’assistance technique a pour vocation d’accompagner les institutions de microfinance et les entreprises à impact social financées par la Fondation.

Anthony Maudoux, responsable de la Sécurité Informatique au sein du Crédit Agricole de la Corse And Luc Carcenac, responsable département Logistique au sein du Crédit Agricole du Languedoc ont mené une mission de terrain de 10 jours auprès de l’institution de microcrédit RENACA au Bénin en novembre 2023.

Anthony Maudoux et Luc Carcenac avaient pour mission de renforcer la cybersécurité de l’Institution. Pour cela, ils ont dû livrer un diagnostique complet sur la sécurité du système d’information et sur les risques cyber encourus, un rapport de test de pénétration ainsi que des recommandations en cyber sécurité, une stratégie pour faire face aux attaques et failles existantes, et enfin une feuille de route pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie digitale et de gestion des risques cyber. L’objectif était de fournir des outils opérationnels en phase avec les moyens de RENACA.

« La Fondation Grameen Crédit Agricole nous a fait confiance pour aider cet établissement de microfinance dans le développement de leurs processus digitaux et leur ouverture à l’internet. C’est avant tout, une aventure humaine sur la base de l’attachement aux grandes causes défendues par la Fondation Grameen Crédit Agricole. » Anthony Maudoux et Luc Carcenac

RENACA au Bénin, est une union de coopératives soutenue par la Fondation depuis 2013, qui cible les populations à faibles revenus et vulnérables dans les zones rurales. RENACA propose à plus de 55 400 clients des produits d’épargne et de crédits dédiés. L’offre s’appuie sur une application mobile et l’utilisation de tablettes, pour des transactions clients sécurisées et fiables.

Le programme Banquiers Solidaires vise à soutenir ces acteurs de la microfinance à travers l’assistance technique et à valoriser les compétences des collaborateurs du Groupe engagés dans des projets à fort impact social.

Faire face aux effets de la montée des risques socio-politiques dans le Sahel

Lors de la Semaine Africaine de la Microfinance à Lomé au Togo organisée par ADA en Octobre 2323, un atelier a été organisé le lundi 16 octobre à l’initiative de la Fondation et en collaboration avec le MAIN et la CIF, pour réunir et échanger avec nos partenaires et les parties prenantes d’Afrique de l’Ouest et Centrale sur la situation socio-politique de la zone.

Le document ci-dessous rassemble leurs expériences partagées durant l’atelier et témoigne de leur dynamisme pour faire face à la situation et trouver des solutions. La Fondation continuera à être attentive et à accompagner ses partenaires sur le sujet en collaborant avec les parties prenantes intéressées.